en formation!
Maniwaki, jeudi le 20 octobre 2011: Depuis trois ans, le Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFPVG) propose des cours pour devenir commis spécialisé dans le service à la clientèle, les produits de quincaillerie ou les pièces automobiles.
"La première année, cette formation a été mise en place à la demande du gouvernement fédéral en raison de la crise forestière, exclusivement pour les hommes ayant plus de 55 ans, afin de les aider à réorienter leur carrière, explique Jean-Paul Gélinas, consultant en formation pour le CFPVG. Nous nous sommes alors rendu compte qu'il y avait un besoin de commis dans ces secteurs en Haute-Gatineau."
Dès la deuxième année, la formation a donc été ouverte à toutes personnes de 18 ans et plus, hommes et femmes, qui commencent leurs études ou bien souhaitent changer de carrière.
À la clef, une foule de possibilités avec des postes chez des concessionnaires automobiles, dans des quincailleries, commerces de véhicules légers, commis aux pièces dans certaines usines, etc.
La formule est gagnante. "Depuis le début de la formation, chaque année, le taux de placement est de 90 à 100 %", assure Jean-Paul Gélinas. Des chiffres qui incitent beaucoup d'étudiants à choisir cette filière pour s'assurer qu'ils trouveront un emploi facilement dans la région.
Un bel exemple
Parmi ceux qui ont suivi cette formation, Andy Roy était inscrit l'année dernière. Ce jeune homme de 19 ans, originaire d'Aumond, a suivi le secondaire 1 et 2 régulier avant d'aller en secondaire 3 et 4 modulaire.
Pas à l'aise sur les bancs de l'école, pressé d'intégrer le monde des adultes, Andy a lâcher l'école à 17 ans. "J'ai trouvé un travail chez Équipements Maniwaki, explique-t-il. J'avais entendu parler de la formation proposée par le CFPVG. Cela me tentait d'essayer alors je me suis informé sur les démarches pour m'inscrire."
Andy a suivi la formation de décembre 2010 à mai 2011. "Ce qui me plaisait, c'était d'être considéré comme un adulte, explique-t-il. En cours, nous alternions thérorie et pratique comme recevoir des pièces, travailler avec des logiciels. Nous avons visité tous les garages de Maniwaki. J'ai fait trois semaines de stage puis une autre chez Équipements Maniwaki."
Le jeune homme retient aussi de cette formation les cours qui lui ont fait découvrir des domaines comme la santé et la sécurité au travail ou le secourisme.
À l'issu de ces quelques mois, Andy a reçu son diplôme. Après deux semaines de chômage, il a trouvé un emploi au Garage Hubert Auto. "Je pensais que ce serait plus difficile et que je ne trouverais pas aussi vite, commente-t-il.
Passionné de mécanique, il souhaitait devenir commis aux pièces automobiles, afin de préparer les pièces pour les mécaniciens et passer les commades. Finalement, il a été affecté au service à la clientèle, un secteur qu'il ne veut plus quitter aujourd'hui: "Je fais les factures, note les rendez-vous, informe les clients, explique Andy. Je préfère rester à ce service car c'est divers, je vais dans le garage et j'aime le contact avec les gens."
Prochaine cohorte
Le propriétaire du Garage Hubert auto, Gerry Hubert, se dit très satisfait que cette formation soit proposée à Maniwaki: "En un mot, c'est idéal. Le monde qui sort de là est bien formé, ils savent ce que c'est le service à la clientèle. Les commerces de Maniwaki ont besoin de personnes qui savent servir les clients. Cela demande une bonne formation."
Si cela vous intéresse, la prochaine session aura lieu du 31 octobre à avril. "Les étudiants sont rémunérés durant toute la durée de la formation par Emploi Québec, s'ils répondent aux critères", précise Jean-Paul Gélinas.
Pour vous informer, il suffit d'appeler au CFPVG, 819-449-7922.
Maniwaki, jeudi le 20 octobre 2011: Près de 108 élèves fréquentent le Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau. La préoccupation de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l'Outaouais a toujours été de travailler pour la communauté, en offrant aux gens d'ici et des environs des formations de qualité répondant à leurs besoins, tout en permettant aux entreprises de la région d'accéder à un bassin de main-d'oeuvre qualifiée, formée chez nous. Pendant l'année 2010-2011, 248 personnes ont reçu différentes formations, de courte ou de longue durée, au CFPVG.
Cet engagement s'est intensifié das les dernières années grâce à un partenariat avec le Centre local d'emploi de Maniwaki, des entreprises publiques, des entreprises privées et des organismes sociocommunautaires. Aujourd'hui, le CFPVG offre un vaste choix de formations adpatées au monde actuel et il est toujours en pleine expansion. Par exemple, dans la nouvelle formation en santé (emprunté au CFP Vision-Avenir de Gatineau) qui a débuté le 30 août dernier, 25 élèves sont en apprentissage. Cette nouvelle formation permettra aux gens d'être formés ici, pour travailler ici. Le 9 août 2011 débutaient deux cohortes en réparation d'armes à feu (DEP unique au Québec). C'était le plus grand nombre d'étudiants depuis l'ouverture du DEP. Fait exceptionnel, la majorité des étudiants (98 %) proviennent de l'extérieur de la Vallée-de-la-Gatineau, cela donne d'énormes retombées économiques pour la région. En janvier 2012, 15 élèves fraîchement diplômés en mécanique automobile intégreront le marché du travail pour faire place à la prochaine cohorte qui doit débuter le 17 janvier. En décembre 2011, 9 élèves du DEP en mécanique de véhicules légers seront fin prêts à relever les défis d'une vie professionnelle. En secrétariat et comptabilité 22 personnes sont aux études au CFPVG. Ces formations se donnent en enseignement individualisé. Les élèves avancent à leur rythme d'apprentissage et les inscriptions se font l'année durant.
Le 24 octobre prochain, deux formations gagnantes sur le marché de l'emploi démarreront. Le DEP en mécanique de véhicules légers débutera à nouveau avec des équipements reliés aux technologies d'aujourd'hui. De plus, le programme en cuisine sera offert. Les finissants de ce DEP sont toujours très demandés dans le monde de la restauration. Pour ces deux formations, il reste encore quelques places, Une aide financière peut être octroyée par le CLE (après analyse du dossier) ou par le système des Prêts et bourses du ministère de l'éducation.
Pour une sixième année consécutive, le CFP offre la formation en récréotourisme (taux de placement de 95 %). L'AEP en récréotourisme, qui débutera le 7 novembre, est associée au PERO (Pôle d'excellence en récréotourisme de l'Outaouais). Pour la première fois, la formation se donnera sur les berges du Lac des Trente et un milles, dans des bâtiments complètement neufs. L'association de la CSHBO et du CFPVG avec le PERO permet d'offrir dans notre région diverses formations toutes reliées au monde du récréotourisme. Une autre formation débutera le 7 novembre, en partenarait avec le Centre local d'emploi de Maniwaki: commis de pièce mécanique et de quincaillerie. L'an passé, 100 % des finissants ont trouvé un emploi, la majorité dans la région de la Vallée-de-la-Gatineau.
Le CFP Vallée-de-la-Gatineau est aussi associé au Réseau Tact du SRFPO (Service régional de la formation professionnelle en Outaouais) qui dispense des formations sur mesure aux entreprises le désirant ou des formations servant à combler les besoins du marché du travail. Encore cette année, le CFPVG et le Réseau Tact offrent des formations gagnantes que les gens recherchent: Lancement d'une entreprise, Agent de sécurité, Signaleur routier, Aménagement des berges, Cuisine populaire, ASP construction, Aménagement paysager. D'autres formations verront le jour pendant l'année.
Monsieur Serge Lacourcière, directeur du centre, explique que "rien de cela ne serait possible sans l'équipe de la CSHBO et le personnel dévoué du CFPVG".
De plus, il ajoute: "Le partenariat est aujourd'hui primordial en éducation. Il est essentiel d'écouter les employeurs et de connaître leurs besoins en main-d'oeuvre. Ainsi nous pouvons nous ajuster à la demande. L'apport du CLE en éducation est aussi un enjeu majeur pour nos formations et pour nos élèves. Nous voulons également miser sur la jeunesse. Il est capital pour la région que nos jeunes connaissent la formation professionelle et qu'ils sachent quelles formations s'offrent à eux à Maniwaki. L'équipe du CFPVG est fière de pouvoir offrir aux gens de la Vallée-de-la-Gatineau des formations diversifiées et actualisées. Le slogan du CFPVG est "L'excellence en formation" et nous comptons bien continuer à nous y conformer."
La formation professionelle a toujours été une voie d'avenir pour la région de l'Outaouais. Plusieurs emplois seront à combler dans les prochaines années et une grande majorité demanderont une formation professionelle.
Pour plus d'informations concernant l'une ou l'autre des formations citées dans le texte, un seul numéro à composer: 819-449-7922 poste 19265
Maniwaki, le 29 septembre 2011- Depuis le mois d’août, une technicienne de travail social, Mme Julie Breton, partage son temps entre le centre de formation des adultes St-Joseph, de Gracefield, et le centre de formation professionnelle de la Vallée de la Gatineau, de Maniwaki.
Elle passe deux jours au CFP-VG et trois jours au centre St-Joseph. Dans les deux cas, elle s’occupe du suivi et de l’accompagnement des élèves, anime des ateliers, établit un lien avec les partenaires (banques alimentaires, etc.) et collabore aussi avec le Centre local d’emploi (CLE) en assurant le suivi et la reddition de compte relative aux mesures d’admissibilité de certains élèves. Le travail ne manque pas, avec tout près de 200 élèves à sa charge (40 au centre St-Joseph et 150 au CFP-VG).
Ce qui est particulier, c’est que le CFP-VG n’avait jamais embauché de TTS auparavant. «Les centres d’éducation des adultes embauchent des TTS depuis des années, mais nous n’en avions pas. Par contre, notre clientèle est de plus en plus jeune, au fil des années, et le besoin se faisait sentir de se doter de TTS», d’expliquer le directeur du CFPVG, M. Serge Lacourcière.
Une première expérience a été tentée l’an dernier, au Pontiac. Un TTS a été affecté au CFP Pontiac à raison d’une journée par semaine. Il s’agissait d’un prêt de service, puisque la même personne travaillait déjà pour le compte du centre Pontiac (éducation des adultes) comme TTS à raison de quatre jours par semaine. Comme le projet-pilote a été concluant, la formule est devenue permanente dans le Pontiac cette année.
Elle a aussi été implantée cette année dans la Vallée de la Gatineau, mais avec une différence. Au lieu d’un seul poste, relevant des adultes mais partagé avec un CFP, il s’agit ici de deux postes distincts, occupés par la même personne, un poste auprès du CFP-VG et un poste auprès du centre St-Joseph.
«La formule est avantageuse pour tout le monde. Au centre St-Joseph, le nombre de nos effectifs ne justifie pas la création d’un poste à temps plein. Par contre, en permettant à la même personne d’occuper un poste semblable auprès du CFP-VG, nous lui donnons l’occasion de travailler à temps plein, tout en répondant à nos besoins», de dire le directeur de l’établissement des Adultes CSHBO, M. Réjean Potvin.
La formule a d’autres avantages, puisqu’elle permet de profiter du fait que beaucoup d’élèves passent de la formation générale des adultes (FGA) à la formation professionnelle (FP). L’an dernier, par exemple, Mme Breton occupait le poste de TTS au centre St-Joseph, en remplacement. Cette année, en occupant les deux postes de TTS, elle s’est rendu compte que plusieurs de ses anciens élèves étaient passés de la FGA à Gracefield à la FP à Maniwaki. Elle était donc familière avec leur situation et leurs besoins.
Source: Charles Millar
Maniwaki, le 14 octobre 2011- Le mouvement Desjardins a fait don de deux voitures à la formation de mécanique automobile du Centre de formation professionnelle de la Vallée de la Gatineau.
Les élèves s’en serviront pour se familiariser avec la mécanique et les équipements informatiques propres à ces véhicules. Serge Lacourcière, directeur du centre, et Pierre-Olivier Alie, un des deux enseignants du cours (avec Jason Brown), ont souligné l’utilité de ce genre de don. «C’est important pour nous, parce que cela nous permet de réduire les montants consacrés à l’achat de véhicules et, du coup, cela nous donne la possibilité d’investir davantage au niveau de l’acquisition d’équipements spécialisés», de dire M. Lacourcière.
Un des véhicules est un Mazda Tribute 2001, alors que l’autre est un Suzuki Grand Vitara 2001. Ils ont une valeur d’environ 7 000 $. «Nous avions besoin de véhicules utilitaires sport (VUS), manuels, tout équipés, pourvus d’une traction arrière et ces véhicules répondent exactement à ce que nous cherchions», de dire M. Lacourcière.
Il y a quelques semaines, le directeur du CFP-VG a approché Christiane Carle,directrice générale de la Caisse populaire Desjardins Haute-Gatineau, pour solliciter un don de véhicules de leur part. Mme Carle a contacté Desjardins Assurances générales et deux voitures accidentées mais encore utilisables ont été identifiées.
«Depuis une dizaine d’années, Desjardins nous a offert cinq voitures en comptant celles-ci et ce sont des gestes très appréciés. Desjardins défraie même les coûts de transport, ce qui représente des centaines de dollars que nous n’avons pas à débourser», de dire M. Lacourcière.
«Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans le rôle social que joue Desjardins,une institution s’engageant dans sa communauté bien plus qu’une institution financière traditionnelle», de dire Francine Morin, représentante de Desjardins Assurances générales.
Maniwaki, le 22 septembre 2011 - Parmi les premiers élèves de la nouvelle formation du CFPVG, l'enthousiame est unanime. Mercredi 14 septembre, ils ont remercié les responsables du projet venus leur rendre visite. "Merci de nous avoir offert cette opportunité. Nous voulons travailler dans le domaine de la santé et rester dans la région. C'est grâce à vous si aujourd'hui nous avons les outils nécessaires."
Plusieurs élèves ont pris la parole. Pour Julie Richard, depuis un an et demi, c'était un rêve d'avoir cette formation dans la Vallée-de-la-Gatineau. "Je suis très émue aujourd'hui. Je suis famille d'accueil alors je ne peux pas me déplacer trop loin. Le domaine de la santé est important, il y a beaucoup de personnes âgées dans la région donc cette formation est primordiale."
Annie Ouellette-Morrissette, 17 ans, est la cadette de la promotion: "Je suis vraiment contente de pouvoir suivre ce cours sans avoir à sortir de la région." Même sentiment pour Ginette: "J'ai adopté deux enfants l'année dernière alors il était impossible que je m'inscrive à Mont-Laurier."
Madeleine Bénard-Michaud, qui vit à Aumond, fait depuis trois ans des études pour devenir préposée, par le biais de la reconnaissance des acquis de compétences: "De 2009 à début 2011, je suis allée à Aylmer, Charleville, Campbell's bay. C'était très difficile car j'étais éloignée de ma famille et cela nécessitait beaucoup de déplacements. C'est formidable de pouvoir désormais suivre la formation et faire des stages à Maniwaki. Cela va nous aider à trouver un emploi dans notre région, en restant près de nos familles."