Denis Gendron (au centre), président du conseil d’administration des Ateliers Boirec, signe le protocole d’entente avec la CSHBO, représentée par Serge Lacourcière, directeur du CFPVG, et Harold Sylvain, directeur général.
MANIWAKI, LE 25 JANVIER 2013 -Grâce à un partenariat développé avec les Ateliers Boirec, dans le parc industriel de Maniwaki, le centre de formation professionnelle de la Vallée de la Gatineau va lancer une toute nouvelle formation en charpenterie-menuiserie.
Déjà, sans la moindre publicité, une douzaine d’étudiants se sont inscrits pour ce cours. Le CFPVG aimerait avoir une vingtaine d’inscriptions pour le lancement de ce cours, le 8 avril prochain. Charpenterie-menuiserie, une carte appartenant au CFP Outaouais, dure 1 350 heures et aboutit à un diplôme d’études professionnelles (DEP). Le taux de placement des finissants est estimé à 95 %.
Les Ateliers Boirec, une entreprise durement frappée par la dégradation du marché du bois, a accepté de louer une partie de ses locaux pour la nouvelle formation. Le cours occupera une superficie d’environ 5 000 pieds carrés, dans la partie sud du bâtiment de la rue du Parc industriel
La signature du protocole d’entente a eu lieu le vendredi 25 janvier dernier, en présence du président de la coopérative de solidarité, M. Denis Gendron, du nouveau directeur général de cet organisme, Marc Larivière, et de quelques autres représentants des Ateliers Boirec. La CSHBO était représentée entre autres par le directeur du C FPVG, M. Serge Lacourcière, et le directeur général de la commission scolaire, M. Harold Sylvain.
Des équipements de charpenterie et de menuiserie seront mis en place au cours des semaines qui viennent. Cette année, les investissements nécessaires devraient être d’environ 40 000 $.
L’objectif de mettre sur pied localement cette nouvelle formation est de retenir au moins une partie des jeunes qui doivent quitter la région pour l’acquérir. À chaque année, selon M. Lacourcière, de vingt à vingt-cinq personnes quittent la Vallée de la Gatineau pour suivre cette formation dans les régions voisines.
«L’an dernier, nous avons implanté une formation en santé pour atteindre un objectif similaire et nous sommes heureux de récidiver cette année, dans un autre domaine, celui de la charpenterie-menuiserie. C’est un secteur où il y a toujours beaucoup d’activités et où le taux de placement est très avantageux», de dire M. Lacourcière.
Pour ceux qui se poseraient la question, la charpenterie concerne l’assemblage des pièces de bois constituant l’ossature de base d’un bâtiment (murs, planchers, plafonds, toits, etc.). La menuiserie porte plutôt sur les pièces de bois qui «habillent» l’ossature : portes, fenêtres, cadres, escaliers, etc.
Source : M. Charles Millar
