MANIWAKI, LE 26 mars 2012 – Kathryn C. Rousseau, une élève de la formation d’armurerie, au CFP Vallée de la Gatineau, a été nommée lauréate régionale du concours Chapeau les filles!
La remise du prix a eu lieu le 20 mars dernier, au campus Félix-Leclerc du Collège de l’Outaouais, à Gatineau. Kathryn faisait partie du groupe de quatorze lauréates régionales choisies en Outaouais. Une bourse de 500 $ lui a été décernée.
Kathryn est inscrite à la formation d’armurerie depuis août et elle aspire à devenir armurière. Fille de militaire, elle est familière avec les armes à feu et ne se sent pas du tout mal à l’aise de travailler avec ses collègues masculins.
Fait notable, Kathryn réside à Chute-St-Philippe, dans les Laurentides, et elle doit faire une heure et quart de route à tous les matins et à tous les soirs de la semaine, pour aller au cours. Fait encore plus notable, elle fait la route avec son père, puisque celui-ci, Yves Cloutier, est lui aussi inscrit au cours. À la connaissance du directeur de l’établissement, Serge Lacourcière, c’est probablement la première fois qu’un duo père et fille (ou père et fils) est inscrit au cours en même temps.
Kathryn et l’armurerie
Kathryn est une passionnée du métier d’armurier. «Le travail de l’armurier ne consiste pas seulement à nettoyer des armes», indiquait-elle dans son formulaire d’application pour le concours.
«Un armurier doit apprendre à maintenir, nettoyer et remettre en état les armes à feu. L’armurerie est beaucoup plus, par contre. C’est une vocation. La persévérance que j’ai acquise est indispensable dans l’accomplissement des subtilités du métier. Ce n’est pas seulement un métier, c’est avant tout un art. L’art de la gravure sur métaux ou sur le bois est un métier en lui-même. La satisfaction qu’on ressent quand on termine une pièce que ce soit une pièce machinée ou simplement une pièce limée est tellement enrichissante.»
«La façon que j’ai trouvée pour être aussi compétitive que les garçons? C’est simplement de donner le meilleur de moi-même, de faire confiance en mes capacités et, surtout, de travailler fort. J’ai la détermination pour réussir, je réussis à me surpasser et, ainsi, je peux arriver à atteindre mes objectifs et mon rêve», ajoutait-elle.
Source : M. Charles Millar