breton julieSerge Lacourcière, Julie Breton et Réjean Potvin

Maniwaki, le 29 septembre 2011- Depuis le mois d’août, une technicienne de travail social, Mme Julie Breton, partage son temps entre le centre de formation des adultes St-Joseph, de Gracefield, et le centre de formation professionnelle de la Vallée de la Gatineau, de Maniwaki.


Elle passe deux jours au CFP-VG et trois jours au centre St-Joseph. Dans les deux cas, elle s’occupe du suivi et de l’accompagnement des élèves, anime des ateliers, établit un lien avec les partenaires (banques alimentaires, etc.) et collabore aussi avec le Centre local d’emploi (CLE) en assurant le suivi et la reddition de compte relative aux mesures d’admissibilité de certains élèves. Le travail ne manque pas, avec tout près de 200 élèves à sa charge (40 au centre St-Joseph et 150 au CFP-VG).


Ce qui est particulier, c’est que le CFP-VG n’avait jamais embauché de TTS auparavant. «Les centres d’éducation des adultes embauchent des TTS depuis des années, mais nous n’en avions pas. Par contre, notre clientèle est de plus en plus jeune, au fil des années, et le besoin se faisait sentir de se doter de TTS», d’expliquer le directeur du CFPVG, M. Serge Lacourcière.


Une première expérience a été tentée l’an dernier, au Pontiac. Un TTS a été affecté au CFP Pontiac à raison d’une journée par semaine. Il s’agissait d’un prêt de service, puisque la même personne travaillait déjà pour le compte du centre Pontiac (éducation des adultes) comme TTS à raison de quatre jours par semaine. Comme le projet-pilote a été concluant, la formule est devenue permanente dans le Pontiac cette année.


Elle a aussi été implantée cette année dans la Vallée de la Gatineau, mais avec une différence. Au lieu d’un seul poste, relevant des adultes mais partagé avec un CFP, il s’agit ici de deux postes distincts, occupés par la même personne, un poste auprès du CFP-VG et un poste auprès du centre St-Joseph.


«La formule est avantageuse pour tout le monde. Au centre St-Joseph, le nombre de nos effectifs ne justifie pas la création d’un poste à temps plein. Par contre, en permettant à la même personne d’occuper un poste semblable auprès du CFP-VG, nous lui donnons l’occasion de travailler à temps plein, tout en répondant à nos besoins», de dire le directeur de l’établissement des Adultes CSHBO, M. Réjean Potvin.


La formule a d’autres avantages, puisqu’elle permet de profiter du fait que beaucoup d’élèves passent de la formation générale des adultes (FGA) à la formation professionnelle (FP). L’an dernier, par exemple, Mme Breton occupait le poste de TTS au centre St-Joseph, en remplacement. Cette année, en occupant les deux postes de TTS, elle s’est rendu compte que plusieurs de ses anciens élèves étaient passés de la FGA à Gracefield à la FP à Maniwaki. Elle était donc familière avec leur situation et leurs besoins.

Source: Charles Millar