L'excellence en formation!
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ebenisterie 1Les enseignants Bernard d'Auteuil et Philippe Laramée, en compagnie de leurs élèves Suzie Beauregard, Yvon Charbonneau, Edouard Dénommé, Randy Ethier, Jacques Gagnon, Philippe Gagnon, Suzanne Larivière, Miky Lamoureux, Yan Perras-Lafrance, Tommy Roy-Bruyère, Yves Sigouin, Chantal St-Amour et Bernard St-Jacques.

Maniwaki, 2 septembre 2010 - Ils sont treize passionnés à suivre le cours en ébénisterie du Centre de la formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau chez Ébénisterie artisanale d'Auteuil à Maniwaki. Et personne n'a le temps de se tourner les pouces.

" Et le taux d'assiduité est excellent. Notre cohorte de 13 étudiants est vraiment sérieuse. Ils sont ici cinq jours par semaine, du lundi au vendredi, à raison de 6 heures par jour. Au terme du cours de 1 650 heures, ils pourront décrocher un diplôme d'études professionnelles qui devrait leur permettre de dénicher un emploi chez nous", nous indique Bernard d'Auteuil, un des enseignants avec Philippe Laramée, un jeune dynamique qui est à son affaire.

Certains de ces élèves pourront pousser plus loin leurs connaissances afin d'obtenir un diplôme d'études collégiales. "L'ébénisterie est une profession qui comporte plusieurs domaines connexes. Les artisans ébénistes sont reconnus pour leur finesse. La finition intérieure est taillée sur mesure pour eux. Le cours que nous offrons à Maniwaki est une première. Nos participants, dont l'âge varie beaucoup, proviennent d'un peu partout dans la Vallée-de-la-Gatineau. Trois femme suivent le cours et elles tirent leurs épingles du jeu autant que les hommes", poursuit Bernard d'Auteuil.

Certains suivent le cours pour pratiquer la profession sur une base régulière et d'autres tout simplement comme hobby. Le cours comprend 26 modules différents qui vont du meuble à la marquetterie, au frisage, à la sculpture de meubles, à la fabrication et à l'installation de moulures, au cours de mathématiques reliés à l'ébénisterie, le dessin d'ameublement.

Un investissement de 25 000 $

Bernard d'Auteuil a investi 25 000 $ dans la mise aux normes de son bâtiment (l'ancien poulailler Guérette) afin qu'il soit conforme aux exigences de la CSST. Le cours est basé sur la théorie et la pratique. Certains élèves étaient très fiers de nous présenter leurs créations quand nous les avons visités dans la matinée de mardi.

La motivation

ebenisterie 2Les créations des élèves en ébénisterie chez Ébénisterie artisanale d'Auteuil à Maniwaki.Bernard d'Auteuil précise que les élèves sont tellement motivés qu'ils achètent de l'outillage afin de rendre justice à leurs divers projets de création. Le cours a débuté le 25 janvier dernier et il se poursuit jusqu'en avril 2011." Tout récemment, nous avons fait une sortie pédagogique à Upper Canada Village où les élèves ont été à même de constater les merveilleuses créations artisanales qu'on y retrouve. Nous voulons également visiter diverses entreprises dont les Portes Excellor, le Groupe Lauzon, planchers exclusifs et Ébénisterie Martin Lafrenière.

Bernard d'Auteuil peut compter sur l'excellence de la magasinière, Louise Cousineau. "Je m'entend très bien avec Serge Lacourcière, directeur général du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau. J'ai beaucoup de plaisir à travailler avec lui. Il inspire confiance."

Bernard d'Auteuil est d'avis qu'il faut encore continuer de pratiquer l'ébénisterie traditionnelle, mais l'avénement de la haute technologie a changé la donne. Bernard d'Auteuil a fréquenté l'École québécoise du meuble et du bois ouvré du Québec, au Cegep du Drummondville. Il connait fort bien le domaine. Il existe trois écoles d'ébénisterie en Outaouais, soit à Buckingham, Campbell's Bay, dont il connait bien le rouage puisqu'il a contribué à son succès, et Maniwaki.

Bernard d'Auteuil entrevoit d'autres investissements mais il est encore trop tôt pour les dévoiler. "Nous formons une belle équipe. Les élèves sont sérieux, ce qui n'empêche pas que nous pouvons nous amuser de temps en temps".

premiere 1M. Serge Lacourcière, à droite, directeur général du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau à Maniwaki , et Jean-Paul Gélinas, conseiller en formation.

Un programme qui va comme un gant aux travailleurs forestiers

Maniwaki, jeudi 2 septembre 2010 - Les poids lourds de la création d'emplois dans la Vallée-de-la-Gatineau s'associent dans la mise sur pied du programme de formation Travailleurs en usine du secteur forestier, un concept unique au Québec. Emploi-Québec, par le biais du Centre local d'emploi de Maniwaki, est à l'origine de la création de cette formation, une première québécoise.

Cette ambitieuse formation est née d'un partenariat fort et solidaire entre le Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFP-VG), le centre local d'emploi de Maniwaki et les forestières AbitibiBowater, les Industries Lauzon, Louisiana Pacific et Commonwealth Plywood.

"L'idée originale de cette formation provient du Centre local d'emploi de Maniwaki qui, désireux d'offrir aux travailleurs de la région une alternative à l'emploi nous ont contactés à savoir s'il n'était pas possible de pousser plus à fond la formation des travailleurs en usine dans la région en y affublant un budget de 400 000$. Comme nous sommes proactifs, plutôt que réactionnaires, au CFP-VG, nous avons amorcé les discussions avec M. Yvon Gauthier du Centre local d'emploi de Maniwaki et nous en sommes arrivés à la création de cette formation qui fera sûrement boule de neige au Québec dès que nous l'aurons appliquée ici, dans la Vallée-de-la-Gatineau", indique M. Jean-Paul Gélinas, conseiller en formation.

Le directeur général du CFP-VG, M. Serge Lacourcière, est également très optimiste quand il parle de cette formation qui ira comme un gant à chacune des forestières participantes au programme. "Nous voulons former des travailleurs forestiers en usine de façon à leur donner toutes les chances de faire carrière dans ce secteur. Nos forestières se ressemblent mais elles opèrent sous des créneaux de production différents. Il est donc important que notre formation soit aiguillée en fonction de cette différence", ajoute M. Serge Lacourcière.

premiere 2M. Yvon Gauthier du centre local d'emploi de Maniwaki croit fermement en l'avenir de ce nouveau programmeM. Yvon Gauthier, du Centre local d'emploi de Maniwaki croit que le temps est on ne peut plus choisi pour aller de l'avant avec une telle formation. "Le creux de la vague est passé. Les signes économiques positifs de l'économie sont évocateurs d'une reprise dans le secteur forestier. Plutôt que d'attendre cette reprise, nous avons décidé de prendre de l'avance afin de s'assurer que les tâches spécifiques en usine soient autant d'emplois créés dans notre région".

La formation, dans une proportion de 80% sera offerte au CFP-VG à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. Dès janvier et février, les travailleurs, en cours de formation, pourront se rendre en usine pour se familiariser avec les diverses tâches inhérentes à la production.

Le programme

Le programme débute le 27 septembre 2010 et se termine le 27 mai 2011. L'horaire est établi du lundi au vendredi, de 8 h à 16 h, sur 40 heures par semaine. Le programme fait une halte du 27 décembre au 7 janvier durant la période des fêtes.

16 candidats sont recherchés

La formation s'adresse à 16 personnes de la région ou de l'extérieur. Il est donc important de s'inscrire le plus rapidement possible. "Si nous avons plus de 16 inscriptions, nous devrons donc sélectionner les 16 meilleurs candidats, le nombre maximum éligible à la formation". Au terme de leur formation, les candidats recevront une attestation d'études professionnelles. Le programme répond à un besoin identifié par le Centre local d'emploi de Maniwaki et le CFP-VG. Le programme s'adresse à des personnes désirant développer des compétences dans les domaines variés comme le mesurage du bois, la classification des bois et des essences, l'informatique, la communication, la sécurité, les premiers soins, la poursuite de la formation générale afin d'obtenir un DES (diplôme d'études secondaires) et de l'opération d'équipements en usine.

La formation vise à permettre aux candidats d'acquérir des connaissances de base qui leur permettront d'être embauchés dans l'une des quatre usines du secteur forestier de la Vallée-de-la-Gatineau.

Les objectifs

Par cette formation, les candidats pourront acquérir les compétences requises pour travailler dans une usine de transformation du bois, d'acquérir une maîtrise suffisante et une bonne communication tant en français qu'en anglais, d'établir un bilan professionnel et un plan de carrière, se familiariser avec le marché du travail et ses exigences, se préparer à la recherche dynamique d'emploi et une insertion éventuelle comme travailleur dans un secteur spécifique du milieu.

1 300 heures de formation

Durant sa formation, le candidat consacrera des heures spécifiques à l'accueil et l'intégration, le métier et la formation, l'initiation à l'informatique, l'actualisation au diplôme d'études secondaires, la communication en milieu de travail, les premiers soins, le RCR, l'Épipen et la CSST, l'opération sécuritaire d'une scie à chaîne, les notions environnementales, la protection et l'intervention en cas d'incendie, les notions de mathématiques appliquées au PMP (pied maître planche) et la formation en usine.

Il y a également les projets spécifiques dont les notions de classification des bois débités, le procédé de transformation, l'évolution du marché forestier, l'identification des normes de l'industrie, les contraintes thermiques, la vie d'une forêt, le comité santé et sécurité, le déblocage en scierie, la norme ISO 14, les procédés de fabrication, l'informatique Excel niveau 1 et 2, le logiciel spécifique, la formation sur l'opération d'un charriot-élévateur, l'opération cadenas-sage, l'emballage, le levage et gréage, l'ergonomie au travail, la diligence raisonnable, la protection contre les chutes, l'enquête et l'analyse de l'accident, l'espace clos, l'inspection des lieux de travail et la méthode d'analyse du risque.

"Il s'agit d'une formation complète. Les gens qui sont intéressés et qui désirent de plus amples détails sur le programme n'ont qu'à me contacter au 819-449-7922, poste 19273.

Il me fera plaisir de répondre à leurs questions", conclut M. Jean-Paul Gélinas.

seuron sebastienLe directeur Jean-Paul Gélinas, l'enseignant Jason Brown, le candidat Sébastien-Vincent Seuron, l'enseignant Pierre-Olivier Alie et le directeur adjoint Serge Lacourcière étaient heureux d'annoncer cette belle nouvelle la semaine dernière.

Maniwaki, 28 janvier 2010 - Sebastien-Vincent Seuron, un élève du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFPVG) tentera de mériter les grands honneurs aux Olympiades provinciales de la formation professionnelle, dans la catégorie mécanique automobile, qui auront lieu à Québec en mai prochain. Outre le CFPVG, les CFP de l'Outaouais et du Relais de la Lièvre offrent le programme de formation en mécanique automobile et ils étaient représentés lors de l'étapge régionale du concours.

Sébastien-Vincent Seuron s'est distingué en triomphant au palier régional. Il se joint donc à un groupe très sélect de représentants de la région et participera donc à des compétitions de haut niveau. Il fait donc honneur au CFPVG et prouve, une fois de plus, la valeur de l'équipe du centre et son slogan: L'excellence en formation. Le CFPVG remercie Sébastien-Vincent Seuron et le commanditaire Hubert Auto de Maniwaki et Mont-Laurier. Cette entreprise a accepté de prêter trois camions Ford Ranger 2010 pour que les compétiteurs puissent faire les épreuves sur des véhicules neufs.

Le processus: Lors des épreuves régionales en mécanique automobile, un enseignant de chacun des CFP a participé à l'élaboration des épreuves. Tous les postes de travail étaient évalués et jugés par des mécaniciens expérimentés qui travaillent dans le domaine depuis de nombreuses années. les compétiteurs avaient quatre heures à leur disposition pour résoudre les postes de travail de l'épreuve. La compétition comprenait quatre postes de travail: la prise de mesures techniques avec un moteur sur banc, une vérification du système de freinage, avec un problème réel créé par les enseignants, la fabrication d'une ligne à frein en acier avec des courbes diverses et le diagnostic et la réparation d'un problème électrique relié aux phares avant.